Il n’y a pas de hasard… J’échangeais avec mon amie Charlotte Riedberger sur les éléments nécessaires à l’éclosion des génies… article à suivre 😊.
Et une heure plus tard, en zappant, je tombe sur une émission de Faustine Bollaert ou l’une des invitées est Danièle Gilbert.
J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour Danièle Gilbert, qui a un peu bercé mon enfance elle aussi, et c’est toujours un plaisir de la voir. Je l’avais croisée il y a très longtemps dans un café du 14ème mais n’avais pas voulu l’aborder… Donc j’ai posé la télécommande pour l’écouter.
Moi qui passe mon temps à promouvoir l’inclusion de la neurodiversité, mais aussi les soft skills, les talents, j’allais être servi !
Pour découvrir un talent, a fortiori quand il s’agit de neurodiversité, mais en général aussi,
- il faut déjà être ouvert à la différence, à l’étonnement qu’elle peut susciter
- Il faut se mettre en position d’écoute et de compréhension de ce qui est différent, de la nouveauté, de ce qui sort de notre système de référence pour pouvoir détecter le talent
- Il faut aller le chercher ce talent, et être capable de le voir quand il est sous nos yeux, le plus souvent à l’aide d’outils adaptés
- Ensuite il faut lui donner la possibilité de s’exprimer, sinon cela ne sert à rien !
Tous ces ingrédients sont là, dans cette petite anecdote…
Danièle raconte son émission de variétés Midi Première, qu’elle a présentée pendant plusieurs années fin des 70s et début des 80s
“C’était un bonheur. Je me réveillais le matin et je savais que j’allais rencontrer certains artistes. J’en ai fait venir qui n’étaient pas connus et qui le sont devenus grâce à l’émission”. Faustine l’interroge alors sur ce sujet.
Et Danièle raconte cette émission avec Dave, que j’apprécie beaucoup aussi. J’ai eu la chance d’être à sa table, il y a longtemps aussi, lors d’un repas organisé par une connaissance commune mais je doute qu’il se souvienne de moi 😊 !
Dave était déjà très connu à l’époque de l’émission et il est venu accompagné d’un parfait inconnu. Cet inconnu faisait la manche pour vivre, et Dave propose à Danièle d’enlever une de ses deux chansons prévues dans l’émission pour lui permettre de chanter aussi. Danièle a non seulement accepté cette nouvelle chanson de l’inconnu mais a maintenu les deux chansons de Dave…
Ce chanteur n’avait pas de maison de disques bien sûr. Mais tout le monde sur le plateau a craqué sur sa chanson « Je l’aime à mourir ». Car ce chanteur inconnu qui faisait la manche et qui ne payait pas de mine, c’était Francis Cabrel !
Un souvenir impérissable pour Danièle Gilbert.
La question qui se pose : serait-il devenu « Le Francis Cabrel » que tout le monde connait, génial auteur et compositeur, si Dave ne l’avait pas découvert et su reconnaître son talent, si Danièle Gilbert ne lui avait pas donné cette opportunité d’exprimer son talent devant tous ?
Bien malin celui qui peut répondre à cette question !
Eh bien moi, qui ne suis pas forcément plus malin que les autres (enfin, si, un peu…😎🙄), je vous dis une chose :
Parmi les millions de gens du quotidien (pas ceux qui passent à la TV pour chanter ou divertir autrement le grand public) qui ont des talents exceptionnels, combien sont-ils repérés pour cela ? Un nombre dérisoire ! Combien parmi eux ont la chance de pouvoir exprimer ces talents ? Moins encore !
Combien de talents gâchés par l’ignorance, le manque d’ouverture, par cette pathologie de la normalisation de la société, combien de talents gâchés parce qu’il ne faut pas sortir du lot, parce que cela ferait « désordre » ?
Quelles sont les pertes des entreprises, de la société, de l’humanité à cause de l’ignorance, la négligence ou simplement la mise sous silence de tous ces talents ?
Combien de Francis Cabrel sont morts sans jamais avoir été reconnus et sans jamais avoir pu améliorer le sort de l’humanité ?
Certains de ces Francis Cabrel nous lisent peut-être, et rêveraient d’être repérés par leur Dave…
Ca vous parle ? C’est vous peut-être ?
Retour au concret…
Le talent, le génie n’existent pas uniquement sous la forme de l’écriture et de la composition musicale, il y a aussi les talents et les génies du quotidien, ceux que personne ne voit, souvent accablés d’ailleurs d’un fort syndrome d’imposture qui n’aide pas à être reconnu !
Alors je m’adresse aux entreprises, aux Directions Générales, aux DRH : cela vous plairait-il d’avoir un Francis Cabrel dans votre entreprise ? Vous aussi vous souhaitez créer les souvenirs impérissables de gens talentueux qui ont éclos grâce à vous ?
La réalité, c’est que, à d’excessivement rares exceptions près, cela n’arrivera pas si vous êtes persuadés de faire bien et ne vous remettez pas en question.
Vous ne faites pas du tout ce qu’il faut pour les faire venir, malgré des discours de « com » creux sur l’inclusion (qui ne convainquent personne d’ailleurs !) Il vous faut apprendre à repérer la différence comme une force, aller la chercher, reconnaître les talents, parfois hors norme, et leur donner les moyens de s’exprimer. Notez d’ailleurs que ces talents sont souvent déjà chez vous mais ils se cachent ! Eh oui !
Hipip IN et ses partenaires, grâce à leur expérience et leurs outils adaptés, sont en mesure de vous aider à découvrir les talents de vos collaborateurs et de permettre à la neurodiversité d’exprimer son génie, pour le bien de tous, le leur et celui de votre entreprise.