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Comprendre l’amour à travers la neurodiversité

« Pourquoi les personnes neurodiverses ont-elles plus de difficulté à entretenir des relations, qu’il s’agisse de relations en général ou de relations amoureuses ? »

C’est le sujet qui nous intéresse ici.

La réponse est assez simple, bien qu’elle puisse être dérangeante et en même temps rassurante : tenter de vivre l’amour et les relations de couple telles qu’on nous les a enseignées depuis des millénaires revient à tomber dans les pièges d’un amour incomplet. Ce n’est pas que le passé s’est trompé, mais il appartient désormais au passé, que nous devons laisser derrière nous. Même si nous sommes nés à la fin de ce cycle, en tant que neurodivers, nous faisons déjà partie du début du nouveau cycle, tout comme les enfants qui arrivent. Comme toute évolution, ce processus prend du temps.

Je vous conseille d’observer le travail de Maxime Blondeau et de visionner son TEDx sur la cosmographie et la perception du territoire. Il explique clairement cette période de transition, bien qu’il le fasse dans un domaine très différent du mien. Lien Ici.

En résumé, ce que nous appelons neurodiversité est surtout une perception différente du monde, des relations et de soi. Tant que nous n’accueillerons pas cette pensée, nous continuerons à essayer de résoudre les problèmes avec les mêmes modes de pensée qui les ont engendrés. Nous tournerons en rond en cherchant à comprendre le pourquoi du comment.

C’est pourquoi je vous invite à regarder en vous, à ressentir vos vérités, à reconnaître vos pressentiments et vos intuitions, sans chercher à les imposer aux autres, mais simplement en les légitimant vous-même.

Ces perceptions et intuitions continueront à évoluer et à vous emmener vers des espaces d’exploration inconnus, correspondant au voyage de la vie. C’est un voyage d’exploration, et il n’est pas surprenant que les neurodivers aient un désir de liberté, de curiosité et d’aventure.

 

Au fur et à mesure de ce voyage, vous pourrez dessiner votre propre carte intérieure. Comme les cartes du monde, qui ont évolué au fil des millénaires, les cartes de votre territoire intérieur ne seront jamais définitives.Tout dépend de votre point de vue.

Pour revenir à notre thème de l’amour, tant que nous resterons dans l’idée que ce sont les autres qui doivent nous aimer tels que nous sommes, nous serons déçus, trahis, tristes et blessés de constater qu’ils n’en sont pas capables.
Ceux d’entre vous qui seront suffisamment honnêtes constateront que nous-mêmes ne sommes pas capables d’aimer mieux.

C’est là que le véritable sujet commence. Vous me demanderez alors : quelle est la solution ? Comment faire autrement ?

Dans une démarche sans dogme, je ne peux pas vous donner de solution, et c’est tant mieux, car c’est à vous de la trouver. Cherchez en vous-même l’amour, à travers votre corps et votre rapport au monde. L’amour est le premier pas vers la paix, et le premier pas vers l’amour commence par l’observation de ce que vous attendez des autres et de ce que vous cherchez à l’extérieur pour vous nourrir.

Je ne vous dis évidemment pas de vous priver, mais demandez-vous si cela vous remplit vraiment. Nous avons appris à nous nourrir de l’extérieur, mais aujourd’hui, la conscience profonde nous dit que cela ne fonctionne plus. La terre, dans sa fragilité, nous demande un retour à soi, un mouvement de soi vers l’extérieur. Au niveau humain, nous n’avons pas encore fait ce mouvement. Nous nous sommes sentis trop petits et insuffisants face à la nature.

Il est temps de légitimer notre puissance et notre capacité, sans tomber dans le piège de la tyrannie.

Ceux qui agissent de manière destructrice sont souvent en vide total d’amour, ce qui les pousse à détruire et se détruire. Apprenons à nous remplir de nous-mêmes. Pour commencer, je vous invite à vous intéresser à vous-même, à poser votre attention sur ce que vous vivez, aimez et ressentez, afin de faire connaissance avec votre corps.

À partir de cette reconnaissance, vous verrez un lâcher-prise et une responsabilité émerger, envers vous-même, les autres, le monde et la terre.

Si je fais ce métier, c’est pour l’amour évidemment mais aussi comme un engagement pour la terre, le monde et les autres.

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